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Droits de douane : quatre stratégies gagnantes

Alors que la trêve de 90 jours sur les droits de douane imposés à certains partenaires commerciaux des États-Unis a pris fin le 9 juillet, il devient crucial de comprendre comment les entreprises s’adaptent à l’évolution du contexte commercial mondial.

 

Pour le savoir, nous avons identifié ce qui fait le succès des sociétés qui résistent.

  1. Capacité à imposer ses prix

     

    Plusieurs facteurs peuvent permettre aux entreprises de répercuter les hausses de coûts sur leurs prix de vente : c’est généralement le cas de celles qui fabriquent et vendent des biens essentiels, ou qui ont une marque reconnue ou une clientèle fidèle.

    D’autres, encore, ont conclu des contrats exclusifs, comme dans le secteur de la défense, où la plupart des contrats sont négociés à prix coûtant majoré.

    Le rapport entre l’offre et la demande a également un impact sur la capacité des entreprises à imposer leurs prix. En effet, si un bien ou un service est très recherché, son prix s’ajustera en conséquence. 

     

  2. Absorption de la hausse des coûts de production

     

    Si une entreprise ne peut pas (ou ne veut pas) répercuter ses hausses de prix sur ses clients, elle peut envisager de les absorber, pour tenter de stabiliser la demande et de conserver ses clients.

    C’est le cas des sociétés actives dans des secteurs où les marges brutes sont élevées. Malgré tout, dans les industries où les marges sont faibles, certaines entreprises peuvent choisir d’absorber les hausses de leurs coûts. Pour prendre un exemple, la chaîne de restauration Chipotle a annoncé qu’elle ne répercutera pas ses hausses de coûts sur ses clients malgré l’augmentation potentielle des droits de douane sur ses importations d’avocats du Mexique. Son objectif est de limiter l’impact négatif sur ses clients, de défendre sa part de marché et de rester compétitive.

     

  3. Adaptation des chaînes d’approvisionnement

     

    Les entreprises en mesure de déplacer leurs chaînes d’approvisionnement auront un avantage économique sur les autres. Elles peuvent par exemple décider de s’approvisionner dans des pays moins touchés par les hausses de droits de douane, d’accroître leur production locale ou encore de construire des usines sur leurs marchés finaux. 

    Les multinationales ont tendance à faire preuve d’agilité à l’heure d’adapter leurs chaînes d’approvisionnement. Par définition, elles sont présentes sur plusieurs marchés et appliquent pour la plupart une approche « multilocale ». Autrement dit, en plus de bénéficier des atouts de leur envergure mondiale – entre les économies d’échelle, une clientèle diversifiée et une renommée mondiale –, elles ont les actifs et les ressources nécessaires pour répondre aux attentes de leurs clients dans chaque pays où elles sont implantées, tout en se conformant à la réglementation locale.

     

  4. Accent sur le dynamisme industriel

     

    L’exposition aux droits de douane des entreprises dépend aussi du secteur dans lequel elles sont actives. Les entreprises industrielles, par exemple, importent des composants à faible valeur ajoutée et créent de la valeur localement, ce qui leur permet de mieux faire face à une hausse des tarifs douaniers.

    Le cas du secteur automobile fait exception, mais même dans ce secteur, certaines entreprises sont mieux positionnées que d’autres. C’est le cas de Tesla, qui a fait le choix de l’intégration verticale et d’une diversification de ses capacités de production.

Les mutations en cours des politiques douanières soulignent l’importance de la recherche fondamentale au cas par cas, pour permettre aux gérants de portefeuille et aux analystes d’identifier les entreprises robustes et agiles, capables de faire face aux obstacles à court terme et de prospérer à long terme.

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