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PERSPECTIVES

Marchés obligataires : entre potentiel et risques

Alors que le premier semestre vient de s’achever, les marchés obligataires sont bien positionnés pour offrir aux investisseurs tant un potentiel de génération de revenu attrayant que de la stabilité en cas de recul des marchés actions sur la deuxième partie de l’année. Compte tenu du ralentissement de la croissance et de l’inflation aux États-Unis, les obligations devraient protéger les investisseurs contre la volatilité engendrée par l’incertitude liée aux politiques douanières et migratoires de l’administration Trump, à l’augmentation de la dette américaine et à l’aggravation des conflits en Ukraine et au Proche-Orient.

 

« La conjoncture économique est stable, mais le marché de l’emploi et la consommation commencent à ralentir », explique Chitrang Purani, gérant de portefeuille obligataire chez Capital Group. « L’incertitude persistante au sujet du niveau des droits de douane – et du temps nécessaire pour trouver des accords – continuera de peser sur la confiance des entreprises et des ménages, et pourrait contribuer à dégrader les indicateurs économiques au second semestre. »

Les investisseurs s’attendent à moins de baisses des taux directeurs

Un graphique en courbe montre l’évolution du taux cible des Fed Funds de juin 2022 à décembre 2024, avec trois projections différentes du taux effectif moyen mensuel en juin 2026. Ces projections sont représentées par trois courbes distinctes qui se séparent du taux réel des Fed Funds, lequel s’élève à 4,50 % au 31 mai 2025. Chaque courbe évolue selon la date à laquelle elle se sépare du taux réel, à savoir le 31 décembre 2024, le 4 avril 2025 et le 31 mai 2025. D’après les anticipations au 31 décembre 2024, le taux cible des Fed Funds suit une trajectoire baissière progressive, jusqu’à atteindre 3,90 % en juin 2026. D’après les anticipations au 4 avril 2025, le taux cible s’établit à 3,09 % en juin 2026, reflétant les anticipations d’une baisse légèrement supérieure. Et d’après les anticipations au 31 mai 2025, le taux cible atteint environ 3,44 % en juin 2026, illustrant un écart supérieur et une augmentation des estimations entre début avril et la deuxième semaine de mai.

Sources : Capital Group, Bloomberg Index Services Ltd., Réserve fédérale américaine. Le taux cible des Fed Funds correspond au haut de la fourchette cible du taux au jour le jour du Federal Open Market Committee (FOMC) du marché monétaire américain. Au 18 juin 2025.

Pour Chitrang Purani, il est essentiel de construire un portefeuille obligataire visant à générer des revenus, mais aussi à minimiser l’exposition à la forte volatilité des marchés. « Je cible actuellement des secteurs et des émetteurs de qualité supérieure, les actifs plus risqués ne rémunérant pas assez dans le contexte actuel. Comme le marché intègre des perspectives très optimistes, et bien que la récession ne fasse pas partie de mon scénario de référence, il est crucial que les portefeuilles obligataires offrent un rempart contre la hausse de la volatilité. »

 

En parallèle, le risque d’inflation continue d’inquiéter les marchés. La Réserve fédérale américaine (Fed) reste ainsi sur le qui-vive : lors de sa réunion de juin, elle a prolongé la pause monétaire en laissant la fourchette de taux cible inchangée à 4,25 %-4,50 %. Puisque d’après les dernières projections, les taux devraient terminer l’année à 3,9 %, les baisses de taux devraient être limitées.

 

Le géant endormi se réveille

 

Les mouvements observés sur le marché des bons du Trésor américain – qui pèse aujourd’hui 28 000 milliards USD et continue de gagner en importance – suscitent l’inquiétude des autorités comme des investisseurs.

 

Le taux à 10 ans, qui est considéré comme le plus représentatif au monde, est passé de 4 % début avril à 4,39 % le 18 juin – à l’inverse des taux plus courts, qui sont en baisse, ce qui a contribué à accentuer la pentification de la courbe des taux.

Les obligations sont généralement un rempart contre une forte baisse des actions

Un graphique intitulé « Résultats cumulés (%) » compare les résultats de l’indice Bloomberg U.S. Aggregate et de l’indice S&P 500 du 19 février 2025 au 8 avril 2025. L’indice Bloomberg U.S. Aggregate reste au-dessus de 0 % sur l’ensemble de la période : il commence à 0 % et termine à 1 %. Le S&P 500 commence à 0 %, reste négatif au cours des semaines suivantes, puis accuse une forte baisse au début du mois d’avril, avant de terminer à -18,7 %.

Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs.

Source : Bloomberg. Au 8 avril 2025. Correction : baisse d’au moins 10 % (sans dividendes réinvestis) de l’indice S&P 500, suivie d’une reprise d’au moins 75 %. 

« Les investisseurs doivent composer entre le rebond de l’inflation et un ralentissement possible de la croissance, deux facteurs tributaires d’une politique douanière qui reste instable », explique Timothy Ng, gérant de portefeuille chez Capital Group. Les anticipations de creusement du déficit budgétaire des États-Unis causé par les baisses d’impôts et d’autres dépenses à venir contribuent également à maintenir les taux longs à un niveau élevé. 

 

« Certains scénarios prévoient une nouvelle pentification de la courbe des taux », ajoute Timothy Ng, qui préfère maintenir une certaine flexibilité au sein de ses portefeuilles compte tenu de l’agitation boursière de ces dernières semaines. « Même si le pic d’incertitude au sujet des politiques douanières est maintenant derrière nous, je souhaite être positionné de manière à tirer parti de toute modification majeure des valorisations » 

 

Les investisseurs comptent sur les obligations pour préserver leurs rendements quand les actions reculent, comme on l’a vu ces derniers mois durant l’épisode de volatilité des marchés induite par la politique américaine. Concrètement, pendant que l’indice S&P 500 chutait de 18,7 %, entre son sommet historique du 19 février 2025 et son point bas du 8 avril 2025, l’indice Bloomberg US Aggregate a, lui, gagné 1 %. La décorrélation entre actions et obligations – qui s’était interrompue en 2022 pendant la campagne de relèvement des taux menée par la Fed – est cruciale maintenant que les initiatives politiques de l’administration Trump ravivent le risque de récession aux États-Unis. Ainsi, si la conjoncture économique s’affaiblissait rapidement, la Fed pourrait diminuer ses taux d’intérêt au-delà des anticipations et ainsi donner un coup de pouce aux cours obligataires, qui, rappelons-le, évoluent à l’inverse des taux. 

 

Des opportunités existent aussi sur les marchés obligataires d’autres pays. En Allemagne, le virage budgétaire de l’Allemagne en faveur des infrastructures et de la défense pourrait stimuler la croissance de la zone euro à moyen terme. Mais dans l’immédiat, l’incertitude sur le front des échanges commerciaux rend les perspectives de croissance moins optimistes. Conjuguées à un euro plus fort, ces perspectives pourraient contribuer à freiner l’inflation dans la région, ce qui faciliterait le travail de la Banque centrale européenne (BCE), qui pourrait ainsi réduire ses taux plus rapidement.  D’après notre analyse, la BCE préférera peut-être en faire trop que pas assez pour apaiser les pressions sur l’euro et pour minimiser la perte de production engendrée par la hausse des droits de douane. 

 

À noter que c’est au Japon que la courbe des taux se pentifie le plus actuellement, en raison des craintes d’une offre excédentaire d’emprunts d’État dans un contexte de faible demande, puisque la Banque du Japon achète moins d’obligations à long terme dans le cadre de sa politique de resserrement quantitatif. Ce décalage devrait toutefois rester temporaire. D’après nos anticipations, la Banque du Japon devrait en effet maintenir le statu quo monétaire, tout en essayant de résorber le déséquilibre entre l’offre et la demande. 

 

La dette titrisée, une source de revenus potentiellement attrayante

 

Dans un monde en proie à des épisodes de volatilité, les actifs titrisés peuvent offrir une opportunité intéressante. Grâce à leur qualité supérieure, à leurs taux nominaux intéressants et à leurs spreads plus attrayants que ceux des obligations d’entreprise, les MBS d’agence (agency mortgage-backed securities) sont restés liquides et résilients lors de précédents ralentissements économiques.

Les MBS à coupons élevés présentent des valorisations attrayantes

Un diagramme de dispersion représente les coupons des MBA d’agence, qui vont de 1,0 % à 7,5 % par incréments de 0,5 %. L’axe des abscisses représente la duration, qui mesure la sensibilité à l’évolution des taux d’intérêt. L’axe des ordonnées représente le spread nominal, de 0 à 160 points de base, par incréments de 20 points de base. Plus le spread est élevé, plus la rémunération est importante. Les crédits hypothécaires à coupon plus faible, dont les taux vont de 1,5 % à 4,5 %, sont généralement plus sensibles à l’évolution des taux d’intérêt et rémunèrent moins que les crédits hypothécaires à coupon plus élevé, dont les taux vont de 5,5 % à 7,5 %.

Sources : Capital Group, Bloomberg Index Services Ltd. Chiffres basés sur les catégories de coupons dans l’indice Bloomberg US Mortgage-Backed Securities. Spread nominal : spread à volatilité nulle. Au 31 mai 2025.

La sélection active des obligations selon leur coupon est déterminante dans les portefeuilles de crédits hypothécaires. Les obligations à coupons plus élevés offrent ainsi des opportunités de génération de revenu attrayantes et sont moins sensibles à l’évolution des taux d’intérêt, y compris si les taux d’intérêt et la volatilité demeurent élevés. À l’inverse, les obligations à faibles coupons, qui sont plus nombreuses dans l’indice Bloomberg US Mortgage-Backed Securities, sont plus sensibles à l’évolution des taux d’intérêt et présentent des spreads et des taux inférieurs.

 

De nombreux autres segments de la dette titrisée sont intéressants, comme les tranches prioritaires des titres adossés à des crédits automobiles de qualité inférieure. « Les prêts sous-jacents sont assortis d’échéances plus courtes que celles des crédits hypothécaires, et les conditions de prêt sont plus exigeantes qu’il y a dix ans », précise Xavier Goss, gérant de portefeuille obligataire chez Capital Group. 

 

Certains titres adossés à des crédits hypothécaires commerciaux (CMBS), en particulier dans la partie supérieure de la structure du capital, offrent également un potentiel de revenu solide, à des valorisations raisonnables. Contrairement à l’immobilier de bureaux, qui ne s’est pas encore complètement relevé de la crise sanitaire, des segments comme l’immobilier résidentiel et des entrepôts bénéficient d’une demande dynamique qui leur permet de générer des cash-flows solides et de bons résultats.

 

Les obligations d’entreprise continuent de résister

 

Grâce aux fondamentaux sains des entreprises et au niveau attrayant des rendements, les obligations d’entreprise investment grade (notées BBB/Baa et plus) et high yield devraient être en mesure de résister en cas de dégradation de la croissance économique.

 

« Les entreprises affichent des bénéfices raisonnables, et ce, même si la hausse des coûts et la dégradation du moral des ménages viennent obscurcir les perspectives économiques », analyse Tom Chow, gérant de portefeuille chez Capital Group. « Les entreprises considérées comme des fleurons, c’est-à-dire celles qui sont bien établies et solvables, qui ont des besoins de refinancement limités et qui disposent de fonds propres abondants sont plus à même de supporter une révision à la baisse des anticipations de croissance. »

 

Aussi simple que cela puisse paraître, les rendements donnent une indication des résultats totaux futurs. À titre d’exemple, l’analyse des rendements passés des obligations d’entreprise investment grade révèle que les taux servis sur les nouvelles émissions obligataires et les rendements totaux ont évolué de manière très similaire sur les cinq années suivant l’émission. Sachant que selon la qualité de signature, les marchés obligataires (tous segments confondus) servent aujourd’hui des taux compris entre 4 % et 8 %. Dans ces conditions, il peut être utile de sécuriser ces rendements pour bénéficier de revenus attrayants sur le long terme. 

Les obligations high yield génèrent de solides performances aux taux actuels

Un graphique en courbe présente le yield to worst de l’indice Bloomberg U.S. Corporate High Yield 2% Issuer Capped sur la période 2010-2024. L’axe des ordonnées va de 0 % à 12 %, avec une bande horizontale bleue mettant en évidence une fourchette de taux compris entre 7 % et 8 %. Le taux fluctue sur l’ensemble de la période : il passe sous la barre des 5 % en 2020 avant de remonter au-dessus de 9 % en 2022, puis il se stabilise entre 7 % et 8 % en 2023 et jusqu’en 2024. On peut lire au-dessus de la courbe que lorsque le yield to worst s’est situé entre 7 % et 8 % au cours de la période, les taux prospectifs se sont situés à 8,6 % sur deux ans et à 7,6 % sur trois ans. Les niveaux actuels de yield to worst suggèrent un solide potentiel de résultat futur pour les obligations d’entreprises investment grade.

Sources : Bloomberg Index Services Ltd. Au 31 mai 2025. Rendements moyens annualisés à 2 et 3 ans.

Quant aux entreprises actives dans des secteurs non cycliques, elles peuvent encore améliorer leur profil financier et réduire leur risque de refinancement. Par exemple, dans le segment investment grade, certaines sociétés pharmaceutiques (comme Amgen) réduisent leur endettement après leurs acquisitions récentes. Dans le segment high yield, l’opérateur de télécommunications Charter Communications enregistre un chiffre d’affaires stable, tandis que des spécialistes de la sécurité et de la défense comme Axon Enterprises seront sans doute moins affectés par le cycle économique.

 

Les taux actuellement servis sur les nouvelles émissions d’obligations investment grade, high yield, titrisées et des marchés émergents offrent aux investisseurs de long terme des points d’entrée intéressants. Même si les spreads par rapport aux bons du Trésor américain s’élargissent au point d’infléchir les cours, la composante « revenu » devrait contribuer à générer des résultats positifs. De plus, les baisses de taux d’intérêt de la Fed toujours attendues d’ici la fin de l’année pourraient donner un coup de pouce aux obligations, en particulier celles à long terme.

 

À noter également que les défaillances d’entreprise devraient demeurer inférieures à leur moyenne historique d’environ 3 %. « La plupart des émetteurs high yield ont refinancé leur dette avant l’épisode de volatilité engendrée par les changements de politique douanière, de sorte que le ‘mur d’échéances’ ne constitue pas un risque majeur à court terme », ajoute Tom Chow.

 

Il est utile de souligner que la qualité du segment des obligations high yield s’est sensiblement améliorée au cours des dernières décennies : plus de 50 % de l’indice high yield américain est en effet constitué de titres assortis de la note BB, qui constitue la meilleure note de cette catégorie. 

 

Les marchés émergents, une terre d’opportunités 

 

Les taux d’intérêt semblent orientés à la baisse dans les économies émergentes, si l’on tient compte des révisions à la baisse des anticipations de croissance mondiale, de la baisse des prix de l’énergie et du ralentissement de l‘inflation sous-jacente. En parallèle, puisque le dollar US reste globalement stable, le risque que l’assise financière des économies émergentes se détériore à cause d’un dollar fort est réduit. Par conséquent, les banques centrales des marchés émergents peuvent garder une politique monétaire plus accommodante. 

 

 « Même si le risque d’un regain brutal d’aversion au risque reste supérieur à la normale en raison de la politique étrangère encore incertaine des États-Unis, dans l’ensemble, les pays émergents présentent des fondamentaux et des facteurs techniques suffisamment solides pour faire face à de nouveaux obstacles », complète Kirstie Spence, gérante de portefeuille obligataire chez Capital Group. 

 

Le recul des volumes de dette émergente en monnaie locale aux mains d’investisseurs étrangers, d’une part, et l’augmentation du nombre d’investisseurs nationaux dans la plupart des pays, d’autre part, offrent une protection efficace contre la fuite des capitaux. En effet, les investisseurs locaux ont généralement des objectifs et des horizons d’investissement différents de ceux des investisseurs étrangers, et constituent une source de demande plus régulière. 

 

Enfin, même s’ils délaissent aujourd’hui plus largement les actifs américains, les investisseurs étrangers sont encore relativement peu présents sur les marchés émergents, ce qui laisse à ces derniers la capacité suffisante pour absorber d’éventuels nouveaux capitaux extérieurs.

 

Les obligations sont en mesure de s’adapter à un monde en mutation

 

Ces dernières années, l’économie américaine a démontré sa capacité à résister à l’inflation galopante et aux taux directeurs élevés, qui demeurent aujourd’hui proches de sommets inédits depuis plusieurs décennies. Mais les perspectives économiques sont fragilisées à la fois par des négociations commerciales qui pourraient durer, et par d’autres initiatives politiques. Ainsi, même si les économistes et investisseurs n’attendent pas de récession, ils estiment que le risque a augmenté.

 

Pour Chitrang Purani, « la croissance américaine demeure solide grâce à un marché de l’emploi sain et aux bénéfices positifs enregistrés par les entreprises, mais le niveau de risque général est à la hausse. À long terme, l’évolution des alliances économiques et politiques pourrait modifier les relais de croissance traditionnels, ce qui contribuera à creuser les écarts entre les gagnants et les perdants. Pour les investisseurs, c’est là un environnement favorable aux obligations, qui peuvent jouer un rôle de protection dans un portefeuille – à condition d’avoir recours à une gestion active. »

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Chitrang Purani est gérant de portefeuille obligataire et possède 21 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Il est titulaire d’un MBA d’University of Chicago, d’une licence en finance de Northern Illinois University, et de la certification Chartered Financial Analyst® (CFA).

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Timothy Ng est gérant de portefeuille obligataire et possède 18 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Il est titulaire d’une licence en informatique de l’Université de Waterloo en Ontario.

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Xavier Goss est gérant de portefeuille actions et possède 21 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Il est titulaire d’une licence de Harvard et de la certification Chartered Financial Analyst® (CFA).

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Tom Chow est gérant de portefeuille obligataire et possède 36 ans d’expérience. Il est titulaire d’une licence en business analysis, option économie, d’Indiana University. 

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Kirstie Spence est gérante de portefeuille obligataire et possède 28 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Elle est Principal Investment Officer du fonds Capital Group Emerging Markets Local Currency Debt (LUX) et siège au Comité de direction de Capital Group. Elle possède un master d’allemand et de relations internationales (obtenu avec mention) d’University of St Andrews en Écosse.

Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs.

 

Spread nominal : écart entre le taux d’une obligation et le taux d’un emprunt d’État de même échéance.

 

Coupon : taux d’intérêt annuel versé sur une obligation, en fonction de sa valeur faciale.

 

Yield to worst : rendement le plus faible pouvant être réalisé en cas d’exercice d’une option d’achat (call) ou de vente (put) à l’une des dates disponibles, ou si l’obligation est détenue jusqu’à l’échéance.

 

Les indices boursiers sont des indices non gérés et, par conséquent, ne donnent lieu à aucuns frais. Les investisseurs ne peuvent pas effectuer de placements directement dans un indice.

 

Le S&P 500 est un indice pondéré en fonction de la capitalisation boursière, qui s’appuie sur les résultats d’environ 500 actions ordinaires détenues par un grand nombre d’investisseurs.

 

L’indice Bloomberg U.S. Aggregate représente le marché américain des obligations à taux fixe investment grade.

 

L’indice Bloomberg U.S. Corporate High Yield 2% Issuer Capped couvre l’univers des obligations à taux fixe de qualité spéculative, 2 % correspondant au plafond qu’aucun émetteur ne peut dépasser au sein de l’indice.

 

L’indice Bloomberg U.S. Corporate Investment Grade représente l’univers des obligations d’entreprise américaines cotées de qualité investment grade et de certaines obligations étrangères satisfaisant à des exigences spécifiques de maturité, de liquidité et de qualité.

 

L’indice Bloomberg Municipal Bond est un indice pondéré par valeur de marché, conçu pour représenter le marché obligataire des obligations investment grade à long terme exonérées d’impôts.

 

L’indice Bloomberg Barclays High Yield Municipal Bond est un indice pondéré en fonction des cours composé d’obligations municipales assorties d’une notation inférieure à BBB/Baa.

   

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