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ESG

Entre mythes et réalités : quel avenir pour le nucléaire ?

ARTICLE DE 9 MINUTES

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La filière du nucléaire doit son renouveau à la nécessité de couvrir les besoins de sécurité énergétique, de fiabilité de la production d’électricité et de décarbonation des économies.
  • Les investisseurs doivent s’en tenir aux faits et passer outre le battage médiatique autour des nouvelles technologies nucléaires.
  • La filière devrait bénéficier du soutien structurel des politiques publiques.
  • La chaîne de valeur du nucléaire conventionnel offre quelques opportunités attrayantes.

Quel est le rôle de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique ? La réponse à cette question varie selon le pays, mais aussi selon l’époque. Aujourd’hui, en dépit de politiques et de taux d’adoption différents à travers le monde, les réacteurs existants et nouveaux suscitent un intérêt croissant, y compris dans les pays traditionnellement hostiles à cette forme d'énergie. L’essor de l’intelligence artificielle (IA), réputée très énergivore, explique en partie cet engouement, mais elle n’est pas la seule : il est en effet de plus en plus considéré qu’une augmentation des capacités de production d’énergie nucléaire pourrait aider à décarboner les économies. Dans cet article, nous nous penchons sur quatre aspects du secteur de l’énergie nucléaire, pour aider les investisseurs à manœuvrer dans un environnement en pleine mutation et à en explorer les opportunités d’investissement.

 

 

1. La filière du nucléaire doit son renouveau à la nécessité de couvrir les besoins de sécurité énergétique, de fiabilité de la production d’électricité et de décarbonation des économies

 

« Nous entrons dans l’ère de l’électricité », souligne dans son étude annuelle l’Agence internationale de l’énergie (IEA), une époque caractérisée par une production industrielle en hausse, la généralisation des climatiseurs, l’accélération de l’électrification et la multiplication des centres de données à travers le monde. L’atome est présenté comme l’une des solutions pour satisfaire cette demande, tout en favorisant la transition énergétique.

 

Les arguments avancés par les partisans du nucléaire sont qu’en plus d’être bas carbone, il peut produire de l’énergie quasiment sans interruption, et représente ainsi une puissance de base stable à côté des énergies renouvelables dites intermittentes (solaire, éolien).

 

La guerre en Ukraine est un autre facteur à l’origine du regain d’intérêt pour le nucléaire, puisqu’elle a incité de nombreux pays, en particulier en Europe, à mettre l’indépendance et la sécurité énergétiques au premier rang de leurs priorités. Cette décision a impliqué un virage politique, y compris dans les pays qui avaient décidé de s’en détourner après l’accident majeur survenu en 2011 à la centrale de Fukushima. Il convient toutefois de noter que le risque d’accident nucléaire demeure la principale cause de réticence de certains pays à recourir à cette forme d’énergie.

 

La filière nucléaire produit environ 10 % de l’électricité dans le monde, et jusqu’à 20 % dans les pays développés. Ce niveau devrait rester stable jusqu’en 2050, si l’on en croit les perspectives publiées en 2024 par l’AIE, mais pourrait éclipser la frénésie à l’œuvre au sein de ce secteur : dans les pays développés, qui concentrent la majeure partie du parc nucléaire de la planète, on construit de nouvelles centrales et on prolonge la durée de vie de réacteurs existants.

 

Désormais, tous les types de pays s’intéressent à la filière nucléaire. Outre les États-Unis, la France et la Chine – les trois premiers producteurs au monde – qui ont tous des projets d’expansion, plusieurs pays d’Asie du Sud-Est et d’Afrique explorent cette technologie. Les toutes dernières manifestations d’un revirement international viennent d’ailleurs de la Banque mondiale, qui a décidé de lever l’interdiction – en vigueur depuis plusieurs dizaines d’années – du financement du développement de l’énergie nucléaire, mais aussi de la Banque asiatique de développement, qui envisage de lui emboîter le pas. Déjà, les investissements mondiaux dans l’énergie fissile ont augmenté de 50 % au cours des cinq dernières années. Et l’AIE table sur une hausse des capacités de production d’ici 2050. Ces derniers mois, les médias ont régulièrement relayé des annonces de changement d’orientation politique et de contrats, annonces qui impliquent souvent des acteurs du secteur technologique.

 

« Les centres de données exploités par les géants technologiques doivent être alimentés 24h/24. Or, le nucléaire est le seul combustible à pouvoir le faire sans émettre de dioxyde de carbone. Et plus une société technologique est engagée à atteindre la neutralité carbone, plus il y a de chances qu’elle choisisse de recourir à l’atome », constate Mark Casey, gérant de portefeuille actions chez Capital Group. 

L’énergie nucléaire gagne du terrain dans le monde

Un graphique en bâtons montre l’augmentation attendue de la capacité installée de production d’énergie nucléaire entre 2023 et 2050. Elle devrait plus que tripler en Chine et plus que doubler dans les autres pays émergents et en développement, tandis qu’elle devrait progresser plus doucement dans les économies développées.

Source : « The Path to a New Era for Nuclear Energy », 16 janvier 2025, AIE. Prévisions de capacité installée établies par l’AIE en 2030, 2040 et 2050 en vertu du scénario de politiques affichées, qui tient compte des politiques et mesures en vigueur et en cours d’élaboration. Données 2023 réelles. La méthodologie utilisée par l’AIE pour construire ses scénarios énergétiques et climatiques mondiaux peut être consultée sur son site Internet.

2. Les investisseurs doivent s’en tenir aux faits et passer outre le battage médiatique autour des nouvelles technologies nucléaires

 

Les coûts élevés et les délais longs sont devenus ces dernières années les deux principaux obstacles au déploiement de nouvelles centrales nucléaires, en particulier pour les leaders du secteur. Depuis 2005, seule une poignée de projets ont ainsi commencé à voir le jour en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, et ceux dont la construction est en cours cumulent dépassements de budget et retards. Aux États-Unis, la construction des réacteurs 3 et 4 de la centrale de Vogtle aura mis 14 ans – sept de plus que prévu –  et coûté plus de 30 milliards USD – soit plus du double du budget initial.

 

Récemment, les petits réacteurs modulaires (PRM) ont été présentés comme une solution prometteuse. Ils sont en théorie moins chers et plus rapides à mettre en œuvre, car ils peuvent être fabriqués en usine avant d’être assemblés sur site. Leurs partisans avancent que leur taille et leur conception limitent l’ampleur d’éventuelles fuites radioactives, tout en excluant le risque d’accident majeur de fusion du cœur.

 

L’attrait des PRM réside aussi dans leurs applications innovantes, comme la conversion de centrales au charbon et la fourniture d’électricité dans des régions reculées. Malgré tout, ils ne peuvent être considérés comme la panacée ou comme une solution facile, d’autant que la plupart des tentatives de développement se sont jusqu’à présent heurtées à des difficultés économiques et techniques. Sans compter que la conception nouvelle des PRM engendre des défis à relever sur le plan de la sécurité. Les tous derniers projets ont également subi des dépassements de budget et des retards.

 

Les petits réacteurs pourraient toutefois figurer un jour dans la panoplie de solutions technologiques innovantes, mais il faudra sans doute attendre des années – si ce n’est des décennies – avant que la rentabilité soit au rendez-vous. D’après les prévisions de l’Agence américaine d’information sur l’énergie, le premier PRM pourrait être disponible au plus tôt en 2030, pour un coût total de construction hors intérêts de retard potentiellement supérieur à 9 000 USD par kilowatt – bien plus que la plupart des nouvelles technologies de production d’électricité. 

Les petits réacteurs modulaires sont la technologie la plus chère du mix énergétique

Un diagramme de dispersion montre le coût total de construction hors intérêts de retard de certaines technologies de production d’électricité aux États-Unis, d’après le département américain de l’Énergie. Les petits réacteurs modulaires apparaissent les plus chers, à plus de 9 000 USD par kilowatt. Le stockage sur batterie et le solaire avec stockage figurent quant à eux parmi les moins chers, à moins de 2 500 USD par kilowatt.

Source : « Assumptions to the Annual Energy Outlook 2025: Electricity Market Module », département américain de l’Énergie, avril 2025. « Nucléaire – conventionnel » : réacteurs à eau légère (les plus courants). « Nucléaire – PRM » : petits réacteurs modulaires. « Charbon ultra-supercritique avec captage du carbone » : centrales à charbon ultra-supercritique (technologie de combustion à partir de vapeur portée à une température et à une pression plus élevées que les centrales à charbon conventionnelle, pour une meilleure efficacité thermique) avec 30 % de captage et stockage du carbone (CSC). « Gaz avec captage du carbone » : centrale à cycle combiné gaz avec 95 % de CSC. Coûts estimés à partir des informations sur des centrales récentes ou en cours de construction.

La fusion nucléaire, qui désigne un processus par lequel deux noyaux atomiques légers s’unissent pour en former un seul plus lourd en libérant une énorme quantité d’énergie, est une autre technologie nouvelle. Elle se distingue de la fission nucléaire, dans laquelle le noyau d’un atome éclate et libère de l’énergie, et qui est utilisée dans les centrales nucléaires actuelles. La fusion est encore plus à ses balbutiements que les petits réacteurs modulaires, mais un intérêt commercial émerge, comme en atteste l’annonce récente de Google portant sur un contrat d’achat d’électricité produite par une centrale à fusion nucléaire à compter des années 2030.

 

 

3. La filière nucléaire devrait bénéficier du soutien structurel des politiques publiques

 

Au-delà des coûts élevés et des délais longs, les craintes liés à la sécurité sont un facteur clé expliquant l’abandon du nucléaire, voire la posture carrément hostile de certains pays. Il semblerait toutefois que les opinions soient en train de changer.

 

Par exemple, l’Allemagne qui, après avoir décidé de sortir du nucléaire en 2011, avait fermé toutes ses centrales, a récemment fait marche arrière. Le Danemark envisage quant à lui de lever une interdiction en vigueur depuis quarante ans, tandis qu’en Espagne, la panne de courant généralisée survenue en avril a relancé le débat sur l’atome. En parallèle, des nations comme l’Égypte et le Bangladesh sont en train de construire leurs premières centrales nucléaires, et certains pays déjà dotés augmentent leurs capacités, dans la plupart des cas en intégrant des PRM dans l’équation.

 

Dans tous les cas, les pays souhaitant développer leurs capacités de production d’électricité nucléaire ont tout intérêt à mettre en place des mesures visant à réduire les coûts et à raccourcir les délais. L’AIE a notamment constaté qu’en standardisant la conception de ses réacteurs, en consolidant sa chaîne d’approvisionnement et en formant une main-d’œuvre qualifiée, la Chine est parvenue à accélérer le développement de ses capacités nucléaires, en ramenant à cinq ans seulement le délai moyen de réalisation de chaque projet. Aujourd’hui, sur 62 réacteurs actuellement en construction, 29 se situent en Chine, qui devrait ainsi supplanter les États-Unis au rang de premier producteur mondial d’électricité nucléaire à l’horizon 2030.

 

Et même s’il sera sans doute impossible pour les pays développés de rivaliser avec la Chine dans la course à l’énergie nucléaire, de nombreuses avancées restent possibles. Des politiques énergétiques et industrielles axées sur le long terme peuvent ainsi favoriser la standardisation des réacteurs et la consolidation des chaînes d’approvisionnement, tandis que des aides publiques sous forme de garanties de prêts ou de mécanismes de partage des risques peuvent contribuer à limiter les aléas et à attirer les financements nécessaires.

 

À plus court terme, l’allongement – quand il est possible – de la durée de vie des réacteurs existants demeure le moyen le plus économique de maintenir un parc nucléaire stable, contribuant à la fourniture d’électricité sûre et peu coûteuse, selon l’AIE.

 

Malgré tout, les programmes de prolongation peuvent être source de polémique, en raison de craintes liées à une dégradation de la fiabilité des composants, aux effets du changement climatique et à l’impact négatif sur le développement des énergies renouvelables. Treize pays ont toutefois décidé de maintenir 64 réacteurs en service, soit environ 15 % de la capacité mondiale.

Entre construction de réacteurs nouveaux et prolongation de la durée de vie des réacteurs existants

Augmentation prévue de la capacité mondiale de production d’énergie nucléaire

Une carte illustre la capacité installée de production d’énergie nucléaire dans chaque région du monde. L’Amérique du Nord, l’Asie-Pacifique et l’Europe de l’Ouest se placent aux trois premiers rangs, avec une capacité installée de respectivement 111 218, 110 635 et 94 301 mégawatts. C’est l’Afrique où les capacités sont les plus faibles, à 1 854 mégawatts.

Nombre de pays ayant débuté des programmes dans la filière nucléaire

RégionProgrammes de prolongation de la durée de vie de réacteursProgrammes (concrets ou à l’étude) de réacteursProgrammes (concrets ou à l’étude) de PRM
Afrique122
Asie-Pacifique176
Europe de l’Est41210
Europe de l’Ouest556
Amérique du Nord233
Amérique du Sud022

 

Source : étude « The Path to a New Era for Nuclear Energy » de l’AIE (janvier 2025), Système d’information sur les réacteurs de puissance (PRIS) de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Carte : capacité installée de production d’énergie dans chaque région, d’après les données de l’AIEA. Tableau : nombre de pays ayant des programmes nucléaires concrets ou à l’étude dans chaque région du monde, à partir des synthèses de décision publiées dans l’étude annuelle de l’AIE.

 

4. La chaîne de valeur du nucléaire conventionnel offre quelques opportunités attrayantes

 

Aux États-Unis, plusieurs sociétés technologiques ont conclu une série de contrats d’achat d’électricité auprès de producteurs américains d’énergie nucléaire. En réalité, c’est toute la chaîne de valeur – sociétés d’extraction d’uranium, équipementiers, sociétés d’ingénierie de spécialité ou encore prestataires de services – qui devrait profiter de l’engouement croissant pour l’énergie nucléaire.

 

Prenons le cas du secteur de l’extraction d’uranium : l’expansion des capacités de production d’électricité nucléaire nécessiteront davantage de combustible, ce qui, après une dizaine d’années d’apathie dans ce secteur, laisse présager des pénuries. « Le secteur de l’uranium a de beaux jours devant lui, entre une offre primaire limitée et qui peine à augmenter, et une offre secondaire qui diminue alors que la demande augmente », estime Aditya Bapna, analyste d’investissement actions chez Capital Group. « Compte tenu de la complexité et des longs délais nécessaires pour découvrir et exploiter des gisements, les compagnies minières qui maîtrisent leurs coûts, ont une assise financière solide et interviennent dans des régions peu risquées sur le plan géopolitique, peuvent constituer des opportunités attrayantes. »

 

Des opportunités existent aussi parmi les sociétés industrielles qui ont davantage recours à l’énergie nucléaire, comme un important fabricant américain de machines qui a récemment acquis un spécialiste des capteurs pour l’aéronautique et le nucléaire. « Les investisseurs dans cette société devraient particulièrement apprécier son exposition accrue à ces deux marchés, qui offrent sans aucun doute les meilleurs débouchés possibles à l’horizon des dix prochaines années », précise Nate Burggraf, analyste d’investissement actions chez Capital Group.

La production d’énergie nucléaire n’est que l’un des maillons d’un écosystème

Ce schéma illustre les différents maillons de la chaîne de valeur de la production d’électricité nucléaire. Un axe vertical énumère les maillons concernant les centrales nucléaires elles-mêmes : en amont de la production d’électricité nucléaire figurent la conception et la construction, et en aval, la maintenance, la prolongation de la durée de vie des centrales, et leur démantèlement. Un axe horizontal énumère les maillons concernant l’uranium : en amont de la production d’électricité nucléaire figurent l’extraction, la transformation et la fabrication du combustible nucléaire, et en aval, le traitement et l’élimination des déchets nucléaires.

Différents maillons de la chaîne de valeur de l’énergie nucléaire.

Conclusion

 

D’après les prévisions, la production mondiale d’énergie nucléaire devrait atteindre un record en 2025, et plus de 40 pays prévoient maintenant d’accroître leurs capacités. Le débat sur le rôle du nucléaire dans le mix énergétique est d’ailleurs relancé dans des pays traditionnellement antinucléaires, comme l’Australie.

 

Malgré une histoire marquée par des hauts et des bas cycliques, la filière du nucléaire semble aujourd’hui bénéficier d’un contexte différent, grâce à l’intérêt croissant du secteur privé, en particulier pour des technologies plus récentes comme les petits réacteurs modulaires.

 

Les investisseurs peuvent ainsi trouver des opportunités tout le long de la chaîne de valeur, y compris dans les sociétés minières, les acteurs des services aux collectivités, les sociétés d’ingénierie de spécialité et les prestataires de services. Mais pas seulement : il sera également judicieux de suivre de près les évolutions dans la filière de l’énergie, par exemple dans les réseaux de distribution d’électricité, qui devront être modernisés pour supporter une demande en hausse et intégrer entre autres les énergies non fossiles.

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Jayme Colosimo est directrice des investissements ESG chez Capital Group. Elle possède 24 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement. Elle est titulaire d’un MBA et d’une licence en affaires internationales de Westminster College.

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Belinda Gan est directrice des investissements ESG chez Capital Group. Elle possède 17 ans d'expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group en 2021. Avant de rejoindre Capital, Belinda a travaillé en tant que directrice d'investissement – « global sustainability » chez Schroders. Avant cela, elle était chargée de compte chez Threadneedle Investments. Belinda a commencé sa carrière chez Goldman Sachs Australia. Elle est titulaire d'une licence en commerce et d'une licence en systèmes commerciaux de l'université Monash, en Australie. Elle est également titulaire da certification Chartered Financial Analyst® (CFA). Belinda est basée à Londres.

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